Kagerou Daze I : In a daze

Chap. 2 - Jinzou Enemy

Je me suis réveillé à cause du son d'une sirène perçante. Tout à coup, mon cœur a commencé à palpiter violemment. J'ai levé les yeux pour voir un plafond blanc projeté au dessus de moi. Toujours incapable de comprendre complètement la situation, je suis tombé de mon lit, me cognant à un petit côté de table.

“…Ah !!”

Je touche mon tibia droit dur, la douleur brûlante s’enregistrant dans mon cerveau un peu plus tard.

Pendant que mes yeux se remplissaient avec des larmes de douleur et la crainte du son explosif, je ramassais le futon qui était tombé dans l'avalanche, et tandis que je l’enroulais autour de mon corps, le son de la sirène s'arrêtait.

“Bonjour, Maître !”

Au moment où j'ai entendu cette voix, j'ai pleinement saisi dans quelle situation j'étais.

Il y avait moi—le larmoyant Shintaro Kisaragi— dans une position non naturelle, portant seulement un sous-vêtement, avec un futon enveloppé autour de moi, et une fille —Ene— me regardant depuis l’intérieur du PC, essayant les larmes aux yeux de retenir son fou rire.

_

Une chaude journée d'été. Guère avant, la société avait fait une affaire énorme à propos de la fin du monde et similitudes. L'impact d'une météorite, la chute de la civilisation Maya, etc. À présent, le top des nouvelles consistait à de calmes sujets tel que “Il a été décidé que l'idole ultra populaire sera la vedette de son premier drama TV !”

Pour quelqu'un comme moi, dont le travail était d’être extraordinairement bien informé sur les meilleures nouvelles, et ayant combattu dans les lignes de front à propos d’une controverse sur l’apocalypse sur Internet, je dois dire que les sujets actuels manquaient de punch. Bon, cela dit, mon job était essentiellement celui d’une personne ordinaire de 18 ans, un lycéen. Mais à l'époque, je conduis volontairement au confinement à la maison en échangeant des commentaires avec les habitants d'internet. Lors de mon temps libre, j'ai protégé ma maison, servant diligemment comme gardien.

En ce qui concerne les bases de mon travail, j’avais commencé à produire de la musique amateur à partir de zéro et, à côté, laisserait toujours des commentaires d'amour, et commentaires de critiques, sur les nouvelles vidéos d'un certain site Internet de vidéos. J'ai fais ce job depuis déjà plus de deux années.

Incidemment… J'avais encore tout à faire.

Mais aujourd'hui, j'étais exceptionnellement plein de motivation !

Plié en face de mon ordinateur, je me suis bourré avec le sandwich que ma mère m'avait donné ce matin tout en regardant furieusement vers le logiciel d’enregistrement sur l'écran. Mon but était d’obtenir une première place au classement d’un certain site Internet de vidéos, puis une sonnerie et la sortie d'un karaoké, et finalement, un important album…!

Au bout du compte, je voulais faire une grosse affaire.

Normalement, cette haute ambition était illusoire, et en une dizaine de minutes, elle tomberait en ruines, les commentaires de critique d'artisans devenant le défaut. À l'exception de l'amour de ma mère dans ce sandwich, je me demandais quel ingrédient spécial il contenait. Comme si un dieu était descendu, les phrases continuaient à couler.

“Ça…Ça va se vendre !!”

J'ai dis cela à voix haute, et continué à travailler sur le logiciel. Même en pensant que je composais incroyablement bien quelque chose, j'étais envahi par la peur. Depuis tout à l'heure, quelque chose que j'aimerais appeler un “virus” dardait à l'intérieur du moniteur, comme si elle avait l'intention d'interférer avec mon travail.

“Il semblerait qu'aujourd'hui va être un jour considérablement chaud. Wow ! La température maximum est de 35°C dans le centre de Tokyo !

Quoi. Il semble que, déjà, dans le centre de Tokyo, environ dix personne ont été transportées pour coup de chaud. Maître, quand vous allez dehors, vous ne devez pas oublier de prendre des mesures de précaution !”

Je suis incapable de comprendre pourquoi quelqu'un sortirait lors d’une journée comme ça.

Ou peut-être devrais-je dire, je suis incapable de comprendre pourquoi quelqu'un sortirait en premier lieu.

“Oh, c'est vrai. À propos de la sirène d’aujourd'hui, c'est une alerte utilisée dans un certain pays pour les danger d'intensité quatre ou cinq. J'ai augmenté la fréquence au niveau que Maître détestait le plus―”

“Qu’est-ce que tu veux dire par la sirène ‘d'aujourd'hui’ ! Tu en as planifié une pour demain aussi ?! …Ah.”

Je me suis juste enterré encore plus profondément. C'était mauvais.

Bougeant de droite à gauche dans le moniteur, elle s'est soudainement arrêtée après avoir soulevé ce sujet aléatoire. Elle s'approcha de l'ecran avec un sourire, presque comme pour dire, “Bingo!” et continua gaiement,

“Oh, c'est complètement spoilé à présent, n’est-ce pas ~? Dans ce cas, je vais préparer quelque chose d'encore plus excitant pour demain ! Oh non, vous n'avez pas besoin de me payer, puisque vous êtes mon invité .”

“Qu'est-ce que tu es, une espèce de vendeur !? N’ai-je pas obtenu cet ecchymose à cause de toi !? N'est-ce pas un accident résultant du préjudice ?"

Alors qu'elle laissait échapper un rire menaçant en frottant ses mains l'une contre l'autre, j'ai pointé mes marques de contusion pitoyables, se référant frénétiquement à elles.

Mais une telle résistance était aussi en vain, alors qu'un point d'interrogation est apparu au dessus d’elle, et qu’elle a seulement incliné sa tête avec un visage complètement innocent.

3h le 14 Août. Le son de la sirène qui avait soudainement retentit dans toute la maison avait même réveillé ma mère.

Comme ma mère était venue en courant dans ma chambre, la chose que rencontraient ses yeux était la “jolie fille” sur l'écran, mais celui vers qui ses cris énervés étaient dirigés était son fils.

Les cris de colère qui retentissaient semblaient perturber beaucoup plus les voisins que la sirène, et juste alors que je pensais avoir vu un poing serré apparaître devant mes yeux, le matin est arrivé.

Et c'est comment je suis arrivé dans le moment présent. Je ne me suis pas regardé dans un miroir, mais j'étais sûr que j'avais à présent des ecchymoses sur mon visage, aussi.

“Laisse-moi souffler déjà, sérieusement… Que vais-je faire si mon PC casse…? Je mourrais vraiment.”

“Awww, Maître, comme c'est gentil de votre par de vous inquiéter pour moi avant vous-même ! Vous êtes tout de suite venu me voir quand vous vous êtes réveillé ce matin, aussi, n’est-ce pas !?”

Alors que ses yeux scintillent clairement, comme dans un manga shoujo à l'ancienne, et a zoomé pour remplir l'écran entier, j'ai hurlé furieusement après elle de nouveau.

“C'était ainsi que je pourrais te supprimer !! Aussi, si je perds mon PC, je veux vraiment dire que je mourrais !!”

“Oh, vous êtes juste modeste une nouvelle fois… Maître est un gentleman si vertueux... Tellement romanesque !”

Elle n'écoutait pas.

Elle n'écoutait vraiment pas du tout. J'en ai déjà assez ...

Comment les choses sont-elle devenues ainsi……

Environ une année avant, un mystérieux e-mail est arrivé d'un envoyeur anonyme. Je n'avais rien d'autre à faire à l'époque, mais après que je l'ai ouvert, ma vie est devenue si stressante que c'en était presque risible.

Dès qu’ “elle”, ayant été cachée dans une pièce jointe du mail, a infiltré mon ordinateur, absolument tout l'appareil est devenu habité,en un instant !

À ce moment, je ne savais pas ce qui était arrivé. J'ignorais les fenêtres de l'application qui se chevauchaient, et juste quand je pensais avoir vu des formes géométriques se propager dans tout le bureau, une magnifique fille, avec des couettes bleues, s'est matérialisée

Là-dedans, son corps entier brillant avec une faible lueur.

À première vue, je pensais qu'elle semblait en quelque sorte “mignonne”. Il y avait eût un tel moment. Oui, certainement, il y avait eût.

Elle, qui était apparue si soudainement, dégageait une atmosphère que vous trouveriez souvent avec l'héroïne principale d'une histoire. Quelques chose comme, “Tu es celui qui m'a aidé, pas vrai…..? S'il te plaît, battons-nous ensemble……”

À ce moment, en tant qu'habitant d'une pièce encombrée tout en bas de la société, j'étais content en pensant, “j'ai tiré la carte du héro !” et que à partir de maintenant, je combattrais une mystérieuse organisation, que partout des événements paranormaux se dérouleraient, que de mystérieux monstres apparaîtraient et que des camarades joindraient leurs forces……! Une histoire aussi passionnante pour le premier épisode ; c'était trop parfait pour une rencontre accidentelle pouvant être juste un malentendu.

Ou alors ça en avait l'air.

Bon… pas un seul pouvoir surnaturel s'était éveillé , aucun oeil de démon ne s'était ouvert ; rien, encore moins les camarades que j'avais demandé, n'est arrivé. La chose la plus proche de l'apparence d'un monstre était un cafard. Pour commencer, notre toute première conversation quand nous nous sommes rencontrés avait été quelque chose comme,

“Ah, à partir d’aujourd'hui, veuillez bien prendre soin de moi~”

“Oh, d'accord……”

Je n'ai jamais entendu de telles lignes d'une quelconque fille d’action ou d'adventure.

Nous avons commencé avec ce récit personnel… Bien que ce n'était pas très poussé,nous avons pu avoir une conversation convenable.

“Qu’est-ce que vous êtes ? Je n'ai jamais vu ou entendu parler d'un tel logiciel….”

À ce moment-là, je l'avais demandé dans des tons étrangement polis, et la réponse que j'ai obtenu était,

“Je n'en suis pas sûre moi-même~”

C'est essentiellement comment ça s'est passé.

Encore, c'était un bon départ. Puisqu'elle a au moins répondu à ma question.

Peut-être que c'était parce qu'elle s'était chauffé auprès de moi après qu’une semaine soit passée, mais son comportement excentrique est devenu de plus en plus évident quand elle a commencé à interférer avec mon travail et me harceler de façon flagrante. Le dossier dans lequel j'avais accumulé de l’embarrassant, des paroles sentimentales étaient renommés en “PIED DE PORC,” et le dossier avec ma collection d'images précieuses soigneusement sélectionnées a été changé en “Cimetière du Désir Sexuel”……

Ça a prit environ un mois pour que le festival de renommage fasse tout le tour de mon PC, et même la démo de la chanson que j'ai faite a été changée en un titre si sentimental, cela semblait faire comme si je pensais quelque chose comme, “Si je peux faire un album avec ça, alors je peux inventer un tout nouveau genre de musique……”

Naturellement, je retenais des cris de colère à chaque fois, tellement que ma gorge en brûlé, mais puisque cela semblait n'avoir aucun grand effect, je me suis abstenu de les vocaliser.

“Hey…… Tu as changé mon mot de passe, n'est-ce pas ?”

Depuis ce matin, je n'ai pas été capable de me connecter sur le site de vidéo. Mais je ne me souviens pas avoir changé mon mot de passe. Quand ça commence comme ça, elle est généralement celle à blâmer.

“Ohh ! Comme je l'espérais de votre part, Maître ! Je suis si heureuse que vous l’ayez remarqué !”

“Remet l'ancien……Maintenant……”

“Allons, pourquoi se presser ? Ceci étant dit, je vous ai préparé quelque chose de spécial !”

Une boîte demandant “Voulez-vous sauvegarder ?” apparaissait, l’option “NON” dessus a été sélectionné, et en un instant toutes les fenêtres qui s'affichaient sur l’écran ont été, pas réduites, mais fermées.

“GYAAAAAAH!!!”

Après ça, un quiz de quatre questions rappelant le Golden Thursday était apparu sur le moniteur.

“Bien, première question ! Si vous y répondez correctement, je vais vous dire le premier mot !! d―”

“Tu es stupide !? Je vais mourir, tu le sais !? Oh-hé !! La chanson !! Oh-hé !!”

Je me suis levé de ma chaise et crié vers le moniteur. Je me demande à quel point je semblais ridicule en faisant ça. La personne en face de moi eût une expression qui semblait dire, “Wow… Quelle dangereuse personne…”

C'est de ta faute si j'agis comme ça en premier lieu.

“Haa….aah~……”

Perdant soudainement ma vigueur, j'ai tenu ma tête et l'ai déposé sur le bureau. À ce moment, j’eût une sensation désagréable de mon coude qui heurtait quelque chose.

“Ah !! Maître, Maître !! Votre boisson !!”

“Eh?”

――Mon soda partiellement consumé s'est répandu sur mon clavier et ma souris.

Pour la deuxième fois, un cri a fait écho dans toute la pièce. Je tamponnais le clavier avec des mouchoirs sous le coup de la panique.

Le liquide sucré s'est introduit à l'intérieur, causant le pire scénario qui pouvait arriver d'après moi.

Ça ne servait à rien d'y penser. À présent, je devais me concentrer pour sauver cette vie avec toute mon âme !

Je terminais d'essuyer, puis pressé frénétiquement chaque touche du clavier. Seules les touches "o,r,t" fonctionnaient.

Il semblait qu'il soit déjà trop tard. Des larmes de regret coulaient sur mes joues.

"Maître ! La souris, la souris !"

Cette voix m'a ramené dans la réalité. C'est vrai, il y avait peut-être une vie que je pouvais encore sauver !

En retenant mes larmes, j'ai ramassé la souris. "Je t'en supplie......! Allez......!"

Alors que ma voix s’enfuyait, je continuais de la tamponner avec les mouchoirs et une dévotion complète. Une quantité de temps douteuse s'est écoulée, et une fois encore, j'ai vérifié si il y avait une quelconque réponse. Seul le clic droit fonctionnait. Le menu semblait encore plus moqueur.

À quel point pourrait être déraisonnable ce monde ? Qu'avaient-ils jamais fait pour le mériter ? C'était juste trop cruel.

"Oh ! Maître, vous pouvez taper tororo! Ah, attendez, totor―"

"Arrête juste...de parler......déjà......"

Je voulais juste disposer de mon ordinateur, et elle avec, mais je mourrais en faisant ça. Ma main couvrit mon visage alors que je me vautrais dans ce sentiment de désespoir, me laissant engloutir par la colère qui n'avait aucune sortie pour s'échapper.

C'était presque comme si on m'avait dit d'arrêter de respirer.

Pouvez-vous retenir votre respiration pendant deux jours ? Non, ça ne devrait pas être possible

Depuis que j'avais commencé à vivre de cette façon durant, mon corps était pratiquement inutile à moins d'avoir accès à Internet. Bien que j'avais un téléphone portable, pour une quelconque raison, la réception dans notre maison était vraiment mauvaise. Ou plutôt devrais-je dire, je ne l'ai pas utilisé depuis tellement longtemps, je n'étais même pas sûr qu'il fonctionnait encore correctement.

C'était bien que le PC lui-même ne soit pas cassé, mais avec les périphériques complètement mort, c'était pratiquement une boîte inutile. Si seulement celle étant assise à l'intérieur de l'écran était même le moins du monde compatissante, cette situation pourrait ne pas être si grave. Si seulement je pouvais lui donner des instructions et lui faire effectuer les opérations pour moi.

Toutefois, avoir à passer deux jours avec elle résulterait probablement à une mort via un trou s'ouvrant dans mon estomac dû au stress ou quelque chose d'autre.

Jusqu'à maintenant, j'avais été capable d'empêcher tout trou de s'ouvrir en l'ignorant fondamentalement chaque fois qu'elle me parlait, mais devrais-je la solliciter pour chaque petite chose à partir de maintenant ? Si je proposais vraiment cette idée, elle serait probablement d'accord , avec ses yeux brillants comme si elle venait tout juste d'acquérir un nouveau jouet.

En réalité, elle m'avait déjà regardé fixement et de près depuis tout à l'heure, comme pour dire, "Allez...... Vous n'avez plus le choix, pas vrai......? Abandonnez simplement......!"

―――J'avais déjà deux chemins qui m'étaient offerts. Devrais-je renoncer à mon PC et mourir, ou mourir une fois que je serais devenu son jouet ?

"Mes possibilités craignent......"

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Pour que le coeur d'un homme vierge de 18 ans batte si vite pendant quelque chose d'aussi simple. Vraiment pitoyable.

Toutefois, alors que je pensais que je ne pouvais tout simplement pas lui faire confiance, elle avait regardé sérieusement les sites de vente par correspondance depuis un moment, alors peut-être qu'elle se sentait vraiment coupable.....?

Alors que je commençais juste à penser à ça, j'ai remarqué qu'il y avait des mots affichés derrière elle. Qu'est-ce que c'était......?

Quand j'ai regardé la fenêtre derrière elle, en bas à gauche, la question pour le quiz à quatre choix était entrain d'être réécrite.

"Question #1: Si vous répondez correctement à cette question, je vais entrer une seule lettre du mot que le Maître souhaite rechercher ! Toutefois, si vous répondez incorrectement, je posterai la précieuse collection d'image du Maître, une image à la fois, sur Internet pour que tout le monde puisse voir. Par conséquence, s'il vous plaît répondez avec soin――"

"......Hé."

Ses yeux ont continué à baigner avec des larmes, et elle a incliné sa tête mignonnement dans la confusion.

Toutefois, je n'éprouvais plus quoique ce soit désormais.

"Cette chose derrière toi."

"......?......Ah !"

Dérangée, elle se retourna et ferma l'application, et comme si rien ne s'était passé, elle recommença à me regarder avec des yeux larmoyants. Son expression était clairement devenue plus embarrassante qu'avant, et comme pour refléter cela, les larmes dans ses yeux ont augmenté.

"............"

"U-umm~......?"

"......J'en ai assez."

"Eh ?"

――Deux ans. Je suis devenu immergé par la sentimentalité quand j'ai commencé à me souvenir de divers souvenirs, mais je n'avais plus le choix ; je devais le faire pour survivre.

Je me suis levé de ma chaise et j'ai ouvert mon placard. Étant donné que je n'étais même pas sorti dans le quartier, j'avais seulement eût à tourner entre deux ensembles de vêtements. Pour cette raison, ma commode était essentiellement inutilisée.

Mais aujourd'hui... juste pour aujourd'hui, je vais l'ouvrir. "M....Maître !?"

J'ai entendu une voix surprise provenant de derrière moi, dans le ton qui serait utilisé pour dire quelque chose comme, "Ça ne se peut pas !"

Faisant le premier pas, j'ai regardé mes parkas et jerseys qui étaient soigneuseme Les souvenirs de mon isolement de l'époque où je les portais revinrent tout à coup. "Ugh......"

Alors que je me souviens de ceci et cela du passé, j'ai été frappé par un sentiment semblable à celui d'un vieux, des blessures vibrantes. J'ai secoué violemment ma tête, ramassé le maillot plié qui était tout en haut de l'éloigne côté droit, puis refermé le tiroir.

Passant à la seconde étape, j'ai sorti la charge de pantalons et shorts qui étaient aussi soigneusement pliés. De là, J'ai sélectionné une paire de pantalons cargo kaki, et encore une fois, ai fermé rapidement mon tiroir.

"Maître ! Qu'est-ce qui ne va pas !?" J'ai enlevé les sueurs que je portais jusqu'à présent, et alors que j'ai mis les vêtements que j'avais choisi, elle a paniqué comme si j'avais fait quelque chose de très sérieux.

"Vous n'avez jamais été habillé de cette façon avant ! Qu'est-ce que ça signifie......?" "......Shopping." "Eh......?" "Je vais faire du shopping! Y-a-t-il un problème avec ça ?!" "Shop....ping......?"

Il semblait qu'elle ne s'était pas attendue à cette réponse. Qu'a-t-elle pensée que je ferais après ça ?

"C'est exact...... je vais juste aller les acheter moi-même. Puisque tu n'as été d'aucune aide." "Shopping......!? Vous m'avez vraiment surprise ! Je pensais que vous alliez mourir ou quelque chose du genre !" "Bien sûr que non ! Quel genre de gars mourrait juste à cause de soda renversé sur son clavier ?!" "Et bien... Le Maître, par exemple..." "......Très bien......"

Cela n'a pas ressemblé à quelque chose que je ne ferais pas. Bien que malheureux, c'était un fait que j'avais considéré il n'y a pas si longtemps. Nous avons continué à plaisanter dans les deux sens tandis que j'ai avancé dans mon habillage.

"......Bon, je pense que ça va le faire."

J'ai tiré la fermeture éclair jusqu'à ce qu'elle atteigne le haut du jersey, et grâce à ça, j'ai terminé de me changer. Les vêtements légèrement raides que je n'avais pas portés depuis un moment m'ont fait me sentir mal à l'aise pour une certaine raison, comme si je les portais pour la première fois.

"Wow~! Vous avez l'air plutôt cool ! D'ailleurs, je pense que cela met un terme à votre ancien look." "Oh...... vraiment ? Ça va......?" "Ça va totalement ! Vous êtes beau !" "Vraiment ? Je me sens un peu gêné maintenant...." En étant embarrassé, mais avec des sentiments qui n'étaient pas tout à fait désagréables, je me suis tourné face à l'écran pour voir des images alignées de mannequins de première classe, de beaux mannequins. Et de l'autre côté des images, je pouvais seulement entendre une voix disant, "Vous semblez vraiment tellement cool! C'est exactement le style de mode auquel je m'attendais !" "Tu me désespère là, donc juste.... arrête......" "Eh ? Pourquoi ?" "Oublie ça. J'y tiens......"

En un instant, tout mon enthousiasme pour cette sortie s'en est allé. Toutefois, Je n'avais pas l'intention de revenir en arrière à ce stade. J'ai retiré le sac qui pendait dans mon placard, et l'ai accroché autour de mon cou. J'avais fini les préparatifs en grande partie. Je n'avais plus qu'à m'attaquer à mes petites affaires. "Laisse-moi voir, portefeuille, et...... Je suppose que je n'ai pas vraiment besoin d'autre chose." J'ai ramassé mon portefeuille, que je n'utilisais habituellement que pour payer les commandes par correspondance, à côté de mon lit. "Je pense que c'est tout. Phew...... Bon, il est temps d'y aller, alors." Je pris une profonde inspiration, et approchais la porte de ma chambre.

"A-attendez une minute, Maître !!"

Au moment où je pose ma main sur la porte, j'ai entendu une voix m'appelant pour me stopper, et j'ai regardé en arrière dans la direction de mon ordinateur. "Quoi......? J'y vais, donc ne fais pas plus de choses bizarres." "Et bien.... Um, cela fait un moment depuis la dernière fois que vous êtes allé dehors ? Donc c'est pourquoi j'ai pensé que, um...... Deux personnes ne valent-elles pas mieux qu'une~?" " Deux ? Ce n'est pas comme si j'avais quelqu'un que je puisse inviter." Après avoir deux ans ainsi, je n'avais pas un seul ami que je pouvais encore contacter maintenant. Bon, même si j'en avais, ce n'était pas comme si je les inviterais, de toute façon. "Non, ce n'est pas vraiment ce que je veux dire...... Umm...... Je veux dire, si c'était moi, Je pourrais servir de navigateur ou quelque chose comme ça, alors......"

La façon dont elle agissait semblait sous-entendre fortement quelque chose. Bien sûr, il était évident qu'elle essayait de me dire de l'emmener, mais qu'est-ce que j'étais supposé faire ? Emporter mon ordinateur avec moi ?

"Comment es-tu même supposé venir ? Bien, je vais t'emmener, alors sors, si tu le peux." "Eh ? Vraiment !? D'accord, je vais sortir maintenant, donc......!" Elle souriait, pointant vers la petite commode à côté de mon lit.

――Au dessus de celle-ci se trouvait couvert de poussière, un téléphone portable à écran tactile.

Une chaude journée. Une vraiment, chaude, journée d'été. L'été a-t'il toujours été aussi chaud ? Ayant été béni par l'air conditionné en intérieur jusqu'à récemment, je jaillisais à présent tellement de sueur que je pensais que je pouvais l'entendre grésiller. Cela ne faisait que vingt secondes. Bien que je sois parvenu à sortir, mes points de vie diminuaient sous mes yeux.

"Ah~ test, test. Maître, pouvez-vous m'entendre ? Ah~ ah~" "......Devrais-je rentrer maintenant......?" "Eh ? Vous avez dit quelque chose ? S'il vous parlez un peu plus près~" "Non...... Ce n'est rien......"

La propriétaire de cette voix indifférente ne pouvait probablement même pas sentir la chaleur. C'était quelque chose pour laquelle on pouvait l'envier. Portant des écouteurs, ainsi qu'ayant mon téléphone mis en place presque comme un émetteur-récepteur, je me demandais si je ressemblais à un stratège qui effectuait une opération. Jouant la sirène qui a été utiliée ce matin, j'ai été menacé de recruter des amis sur le tableau d'affichage de la page d'accueil de mon lycée en utilisant mon vrai nom, et, à la fin, a été contraint de donner pour l'amener. Sur l'écran d'accueil, Ene souriait d'une oreille jusqu'à l'autre comme si elle était le fond d'écran du téléphone. Toutefois, elle ne semblait pas avoir une quelconque intention de jouer calmement ce rôle, et était plutôt en train de se déplacer rapidement. Penser que le jour viendrait où je serais forcé dans une opération par un programme...... Bien que l'opérateur était plus comme une certaine sorte de terrible, fléau moderne.

Arrivant aux voies publiques, je me suis finalement souvenu de la puissance de l'attaque de l'été. Plus loin sur la route, la brume de chaleur se balançait. J'avais l'impression d'être comme une créature du Pôle Nord ou de l'Antarctique se sentirait si elle était soudainement jetée dans la savane.

"Chaud." L'humidité exacte ou la température n'avait pas d'importance.... C'était juste "chaud." "Es-tu sérieuse.....? L'été a-t'il toujours été comme ça......?" "Ne vous l'ai-je pas dis plus tôt ? Aujourd'hui, il semble qu'il y a un certain nombre de personne qui ont été transportées à l'hôpital à cause d'un coup de chaud. Ah, Maître, avez-vous emporté votre carte d'assurance ?" "Je l'ai prise... donc ça va aller si je suis transporté à un quelconque moment, mon dieu...." Quand j'ai quitté la maison, j'ai apporté diverses choses donc je serais préparé si quoique ce soit arrivait. Même dans le cas du pire scénario où je m'evanouirai quelque part, j'avais mon identifiant sur moi.

"Ohh ! Alors il n'y a rien à craindre ! Maintenant, marchons vite !" "C'est vrai.... ―attends, pourquoi est-ce que tu dis ça ?! C'est de ta faute en premier lieu si―" "Ah ! Maître, vous devriez tourner à droite de l'intersection juste maintenant ! À droite !" "Eh ? La route juste là ? Oh, au temps pour moi... Curieusement, je ne me souviens pas du tout de la route. Honnêtement, je ne sais plus quel chemin est qui." "Maître n'est vraiment pas sorti dehors, n'est-ce pas? La dernière fois que vous êtes sorti dehors était il y a deux ans, pas vrai ? La carte a complètement changé depuis, vous le savez ?" Étant trop concentré sur la chaleur, je ne l'ai pas vraiment remarqué, mais cela semblait avoir changé considérablement.

Il y avait un bâtiment ridiculement énorme d'une certaine sorte, et plusieurs immeubles d'appartements nouvellement construits ; le peu d'informations dont je me souvenais étaient à présent complètement inutiles. Était-ce qu'ils appelaient le développement urbain ? J'avaisvécu dans cette ville pendant longtemps, mais il n'aurait pas été possible que les choses soient modifiées aussi radicalement en seulement deux ans. Ou peut-être était-ce parce que j'avais été confiné dans ma chambre, que c'était juste la différence que je ressentais de sortir pour la première fois depuis si longtemps ?

Presque comme si ma propre ville était refaite par quelqu'un, peu à peu. J'ai été frappé par ce genre de sensation.

Les résidents de cette ville, moi inclus, vivent probablement leur vie quotidienne sans même remarquer ces changements. En pensant à cela, je suis retourné à l'intersection, tourné à droite comme on m'a dit, et ai vu la rue principale. Étonnamment, ma maison était située dans un assez bon emplacement par rapport à ici. La quantité de trafic était raisonnablement élevée ici, et beaucoup de gens l'empruntaient. Dans la rue qui passait entre les bâtiments de chaque côté, la façon dont les gens apparaissaient et disparaissaient de gauche à droite, et de droite à gauche, n'avait pas l'air très différent de l'écran d'accueil que je regardais tous les jours.

"Umm, dans la suivante rue, allez à gauche la route jusqu'aaaau bout. Et puis, à droite―...... Maitre?" "Eh ? Oh, o-ouais. Je vois. Donc, vers quel chemin je vais maintenant ?" "Comme je le disais, la rue suivante est à gauche ! Et après ça, c'est à droite ! Qu'est-ce qui ne va pas, Maître ? Vous avez beaucoup d'absences... Se pourrait-il que vous ayez déjà eût un coup de chaleur ??!" "Non, ce n'est pas ça. Je pense que j'ai juste un sentiment étrange.... Y a-t-il vraiment un grand magasin là-bas??" Il n'y avait pas de grand magasin là-bas il y a au moins deux ans. Quand j'envisageais d'acheter de l'électronique, je me souviens toujours avoir à faire un assez long voyage pour cela. "Je n'en ai aucun doute. Umm... sur la page d'accueil, 'Le grand magasin dans votre ville ! Du mobilier aux appareils ménagers en passant par les ustensiles de cuisine, nous stockons tout' c'est ce qui est écrit. ......Oh ! Mais il est seulement ouvert depuis le printemps dernier." "Oh..... Pas étonnant que je ne savais pas. Mais pourquoi est-ce dans un endroit comme ça....." "Hm~ Mais les zones environnantes semblent être activement développées. Si vous allez à un peu à droite à partir d'ici, il y a un grand hôpital, et avant ça il y a une nouvelle école... et de l'autre côté de l'école se trouve une grande librairie. Il semble que tous ces bâtiments ont été commencés l'année dernière, et finis cette année à peu près en même temps." "Quelque chose comme ça est possible !? D'une certaine manière, cela semble vraiment avoir changé... Oh, on est presque à la rue principale...?" Après avoir quitté la rue à sens unique, le panorama de la ville s'étend devant moi.

Des panneaux d'affichage, des arbres aux bord des routes, des bureaux et des restaurants. Un étudiant en uniforme, un employé de bureau s'excuse profusément à travers un téléphone cellulaire dans une main. Tout cela émet du bruit, du bruit, et du bruit. De cette variété d'informations inutiles, j'ai ressenti quelque chose comme des vertiges

"Ohh.... Cela semble déjà impossible. Devrions-nous rentrer ? Ok, rentrons." "Il y a beaucoup de gens. C'est donc le pouvoir de la fête de l'Obon. Faisons de notre mieux!" "Tu n'écoute vraiment pas ce que je dis, n'est-ce pas ? .... Ahh~ Il y a vraiment beaucoup de gens..." Alors qu'il y avait une maintenance en cours, par rapport au sentier d'avant, c'était beaucoup plus facile de marcher sur le trottoir, sous l'ombre des arbres au bord de la route.

Toutefois, les gens et les voitures qui passaient dans les rues faisaient augmenter considérablement la température de mon corps. Tout en marmonnant et rouspétant, je suis allé dans la rue et approché une intersection massive. "À la fin, n'allez-vous pas, 'Je meeuurs~ Je meeuurs~,' si vous êtes à la maison ? Soyez un petit peu plus patient !" "Toi-...... ahh, c'est inutile. Je ne veux pas gaspiller mon énergie à essayer de te parler plus. Oh, c'est vert maintenant. Devrions-nous traverser.....?"

Quand j'ai traversé l'intersection une fois que le feu est passé au vert, j'ai vu un parc un peu plus loin face à moi. Une balançoire, une aire de jeux, une fontaine, etc ; il y avait un paquet de beaux équipements de terrain de jeux alignés que les enfants ne seraient problament pas en mesure d'aider mais plutôt de se précipiter pour jouer dessus. Tandis que je continuais, j'ai vu un aperçu d'un grand, distinct panneau d'affiche au-dessus du côté droit de l'énorme, bâtiment du département qui avait été précédemment dissimulé par les arbres au bord de la route. "Ç-ça a l'air beaucoup plus grand que je ne le pensais....! Ils ont vraiment construit quelque chose comme ça?....?"

"C'est parce qu'il semble être le plus grand magasin de la région ! Que diriez-vous de voir pour des vêtements, aussi ?" "Idiote ! Ne t'ai-je pas dis que je sortais seulement pour aujourd'hui ?Je suis dégouté de ce monde chaud." "C'est vrai ~! Je pensais que vous diriez ça ! Vraiment, si Maître disait qu'il allait acheter des vêtements, je devrais composer le 119 ² !" "Suis-je un homme des cavernes !? J'achète des vêtements, au moins ! Idiote !" "Ohh, alors irons-nous les regarder ?" "N-non... c'est bon pour aujourd'hui..." Dès que j'ai dit ça, j'ai entendu un gloussement qui sonnait comme, "Pukkuku....." Sentant mon visage devenir rouge, j'ai fourré mon téléphone portable dans ma poche. "Uwaa ! Maître, c'était une blague ! Revenons une autre fois, d'accord ?" À cause du fait que le téléphone portable était dans ma poche, elle ne pouvait probablement pas entendre ma voix. "Une autre fois...... ouais." j'ai réussi à marmonner. Utilisant le panneau d'affichage comme point de repère, j'ai vu une autre énorme intersection à deux voies. Séparé par la rangée de bâtiments sur le côté droit, le bâtiment du ministère est apparu de l'autre côté de l'intersection.

――L'image complète ne pouvait être décrite que par un seul mot : "gigantesque."

Le grand parking était rempli de voitures au point où je ne savais pas combien de terrains il recouvrirait s'il était un cours de tennis, et depuis la route, il y avait un flux constant de voitures entrant et sortant.

Au-delà des lignes de voitures colorées, se trouvait un centre commercial qui avait probablement plus de dix étages, fait de deux tours. À chaque étage, il y avait un chemin en forme d'arche qui les connectaient.

“……C'est incroyable. Ils sont arrivés à finir quelque chose comme ça en deux ans……?”

“Ah ! On est déjà là ? Hé, Maître~!?”

“Je viens juste de traverser l'intersection. On n'est pas encore arrivés.”

“Moi aussi, je veux voir ! Allez, Maître~!”

“Rah, ce que t'es chiante ! J'ai compris ! J'ai compris, c'est bon !”

Si je l'ignorais trop, elle m'engueulerait. Et vu que je le refusais, j'avais sorti mon téléphone et fis face au dos de l'appareil, où il y avait une caméra, dirigée vers le centre commercial. Du point de vue d'une personne tierce, j'avais probablement l'air de prendre une photo commémorative.

“Uwaa……! C'est vraiment incroyable ! On dirait un château !”

“Et bien, au point où ça en est, ça donne vraiment l'impression que c'est plus un château qu'un centre commercial.”

“Wow….. Ah ! On dirait qu'il y a un parc d'attractions au-dessus des magasins !! Allons-y !!”

Utilisait-elle à fond le mode vibreur pour montrer son excitation ? Elle était plus excitée que jamais.

“Non, on ira pas ! Et puis peu importe où on va, c'est pas comme si tu pouvais faire grand-chose ….”

“Hmph…..”

Le vibrement s'arrêta, et aussitôt, seulement le son d'un texto reçu put se faire entendre.

Bien sûr, personne au monde n'enverrait de messages à ce téléphone, alors cela ne pouvait être qu'elle la responsable.

“……? Qu'est-ce qu'il y a ?”

Lorsque je regardai le téléphone, elle était en train de me lancer un regard furieux, agitée d'une manière qui semblait inhabituellement agressive.

“Maître manque vraiment de tact ! Même moi j'ai des endroits que je veux aller voir, tu sais !”

“Hein? Comme je l'ai dit, même si on y va, tu pourras pas faire les manèges, alors en quoi c'est amusant ?! Ce serait ennuyant.”

“…tch ! Ça m'importe même plus! Pourquoi n'irais-tu pas simplement faire les boutiques et monter sur le carousel tout seul !”

“Comme je l'ai déjà dit, je ne monterai pas dessus….”

Au moment où je vis sa mine renfrongnée, le téléphone fut mis hors-tension. Mais l'heure continuait à être affichée, alors c'était en économie d'énergie ? En tout cas, l'écran était tout noir, et même le son était désactivé.

“Héoh ! Qu'est-ce qui t'arrive, hé~oh…..”

Même secouer le téléphone et presser les boutons n'avait rien changé. L'horloge continuait à lire le temps écoulé.

À l'heure actuelle, il était tout juste midi et demi passé.

“Qu'est-ce qu'elle a encore…. Je la comprends vraiment pas du tout….–aïe !”

Peu après avoir traversé l'intersection, je bousculai quelqu'un près de l'entrée du centre commercial - probablement parce que cette personne restait immobile.

“Ah, Je, déso—“

Relevant mon visage, une fois que je vis ces “yeux” qui avaient soudainement rencontré les miens.… Le temps s'arrêta l'espace d'un instant.

Malgré cette chaude, estivale journée, cette personne portait une parka à manches longues, couleur lavande. Son regard était à peine visible, prodondément enfoui sous sa capuche, mais il semblait exceptionnellement froid et sans-vie.

Je fus frappé par une sensation de secousse, comme si je vanais de voir quelque chose que je n'étais pas censé voir, et sentis ensuite la sueur couler de mon corps.

“Um…. Je…. Euh…. Hum…. J-Je suis déso—“

Je fus gêné de l'évidence immédiate qu'était le fait que j'étais socialement incompétant. J'interrompis ma courte excuse, et ai baissé le regard. Tout est fini. Je vais me faire tuer. Maman, merci pour tout. Si j'avais pu avoir une dernière chose, ça aurait été une petite amie.

“…. T'inquiète, c'est pas grave. C'était de ma faute.”

“Hein…..?”

Lorsque je relevai les yeux, cette personne était partie sans laisser de traces.

Il y avait beaucoup de gens autour, mais ce n'était pas bondé au point où une personne pouvait disparaître en un claquement de doigts, ou même si elle était tout de suite partie, ce n'était pas comme si elle avait pu se rendre invisible, même de loin.

Sentant que j'allais m'effondrer sur le sol, je ne pouvais m'empêcher de me pencher, mes mains sur mes genoux. Mon coeur mit alors en route son battement à retardement, et comme en parfaite synchronisation, de la transpiration commença à couler. Ce n'était pas parce que c'était la première fois que j'entrais en contact avec quelqu'un depuis un moment, mais parce que, sans aucun doute, ces yeux avaient été les plus froids que je n'avais jamais vus de toute ma vie jusqu'à présent. Très certainement, ce n'était pas parce que j'étais rentré dans cette personne. Mais au-delà de ça … je sentis la tranquilité de ne pas pouvoir m'imaginer quelque chose de plus complexe.

“….–bien…..?”

“…. Hein ?”

“J'ai demandé si tu allais bien.”

Sortant mon téléphone de ma poche et regardant l'écran, je me demandai quand est-ce que le téléphone s'était rallumé. Elle s'asseyait au centre, mais tout comme avant, elle avait ses joues gonflées.

“Oh… t'es encore là ? Je croyais que t'avais disparu y'a pas très long– …… ah”

Avant même que je puisse finir ma phrase, son visage rougissait déjà sous mes yeux. Était-ce un mauvais signe ? Non, c'était clairement un mauvais signe. Je ne l'avais jamais vue aussi furieuse envers quelque chose auparavant, mais il était évident que ce n'était en rien très positif.

“Non, excuse-moi ! C'était une blague ! Vraiment, je m'excuse ! Regarde, ce parc d'attractions, là-bas, sur le toit ! On ira tout à l'heure ! Ok ?”

Aussitôt que la couleur rouge commença à recouvrir son visage, elle s'émancipa, et ses yeux brillaient tellement que je croyais pouvoir litérallement les entendre scintiller.

Même si cela n'avait duré qu'un instant, j'avais probablement appuyé sur le mauvais bouton. J'étais cuit.

“Le parc d'attractions !? Sérieux ? Maître, là, vous avez bien dit que vous irez, pas vrai?!”

Le téléphone vibrait tellement que j'avais l'impression que ma main aurait pu s'engourdir, et ses yeux brillaient au point où c'en était presque énervant.

“Hein…..? Ah…. o-ouais ! Eh bien, c'est pas forcément mauvais, une fois de temps en temps !”

“C'est une promesse, hein !? Umm….! Ah ! J'aime bien celui qui va en haut et en bas ! Et aussi, um, um …..!”

C'était une réponse bien plus positive que je ne le pensais, mais même si je l'avais un peu regretté dans ma tête, eh bien, je ne me sentais pas si mal à propos de ça.

Ce qui était arrivé avec ce gars n'avait plus aucune importance.

Je vois. Donc même elle est impressionnée par le monde extérieur.

Des choses comme les odeurs et les températures, vu qu'elle ne peut les ressentir, peut-être avait-elle toujours vu le monde extérieur comme un endroit plus attirant que moi je ne le voyais.

En passant par la porte, tout en répondant vaguement, “ouais, ouais” à chacune petite demande qui survenait l'une après l'autre, je continuai à marcher tout au long de la route du parking.

Le design du chemin en pavé qui menait vers l'entrée du centre commercial avait dû coûter une somme astronomique d'argent. Avec une décoration minutieuse, des pierres rectangulaires associées d'un code couleur, de chaque couleur, étaient disposées ensemble.

Pas de doute, ça se basait sur une image psychologique qu'une personne ordinaire telle que moi n'était pas capable de comprendre.

Sans comprendre ne serait-ce qu'un peu de l'intention du créateur, je continuai à marcher vivement, et arrivai aux deux tours, à gauche.

En les regardant depuis le sol, elles étaient suffisamment grandes pour donner l'impression qu'elles pouvaient atteindre le ciel.

En face des énormes portes vitrées, se trouvait un tableau d'information. Ça aussi, fut décoré avec beaucoup de recherche.

Comme s'il était une peinture luxueuse, il était placé dans un cadre.

“Voyons, électroménager, électroménager.…. Oh, septième étage ?”

“Bref, après le manège qui va en haut et en bas, y'a le roller-coaster à réaction. Et puis, y'a la grande roue aussi….”

“Aah, c'est bon, j'ai pigé ! Je vais y aller !”

Vu qu'elle se faisait répéter comme un sort même dans ma tête, j'imaginais déjà quelque chose du genre, “après le manège qui va en haut et en bas, y'a le roller-coaster à réaction”

“Alors faisons tout de suite les courses ! Souris ! Clavier !”

“D'abord, boissons……”

Lorsque je me suis tenu devant les portes automatiques, celles-ci s'ouvrirent, et à ce moment-là, je fus accueilli par une bouffée d'air frais.

“Ahhh..….”

C'était si agréable que ma voix s'échappa malgré moi.

“Uwaa, Maître, c'est pas juste dégueu !?”

“Ceux sont tes premiers mots à ton Maître qui était en train de mourir jusqu'à présent !?”

……Merde.

J'avais crié sans faire gaffe. D'un seul coup, j'avais attiré l'attention de familles et de clients qui faisaient joyeusement leurs achats dans le coin spécial produits estivaux situé au rez de chaussée. Un petit garçon me pointait du doigt tout en rigolant avec innocence.

“Ah…. Ah, euh…. Haha…..”

Ils pensaient probablement que j'étais un mec chelou, j'en suis même certain. Tout en faisait un sourire subtil et faux, je suis hâtivement parti afin de disparaître dans le hall d'ascenseur, faisant toute cette comédie, rien que pour le garçon.

N'envisage même pas de devenir quelqu'un comme moi, petit.

Dans le hall d'ascenceur qui avait sa propre zone indépendante, qui elle-même était à une courte distance de l'espace commercial, se trouvaient des bancs et des distributeurs, alignés. Des seniors et des personnes consolant des nourrissons dans des poussettes étaient assises et prenaient une pause.

“Des distribueturs…. Uoooo……!”

Biarrement, après avoir usé de patience tout en pensant “Jusqu'à ce que je peux aller là-bas.” l'heure de mon aquisition de boissons avait enfin sonné.

J'avais tellement soif que chacune de mes respirations se retrouvait coincée dans ma gorge.

Je cherchai dans mon porte-feuille et en sortis un billet de mille yen, que j'insérai dans le distributeur.

Ma cible était l'exquise boisson gazeuse.

Mon coeur battait avec excitation à la pensée de la solution noire et sucrée qui allait bientôt pénétrer ce corps.

Avec hâte, j'appuyai sur le bouton au moment exact où il s'alluma. Seulement 0.3 seconde. C'était une vitesse assez divine.

Le son de cliquetins était un plaisir pour mes oreilles. C'était juste l'un des charmes des distributeurs. C'était un son que je n'avais pas entendu depuis si longtemps que je commençai à larmoyer.

La canette que j'avais prise dans ma main était si glacée que personne ne croirait que c'était quelque chose de notre monde.

Sentir la canette avec seulement la paume de ma pain était une bénédiction sans prix. J'étais tenté de faire rouler la cannette sur mon corps entier, mais ça ne serait que pervers.

Enfin, je mis mon doigt sous la languette et je l'ouvris. Le sifflement stimula mes oreilles une fois encore, et l'odeur du soda, alors ouvert, emplit mes naseaux.

Je ne pouvais pas résister à la verser dans ma bouche. L'expression qu'on appelait 'imprégner' m'apportait une telle satisfaction que je ne pouvais plus parler—

“….Maître, vous entendre haleter est répugnant.”

“Pwaaa…. Aaah….”

“Cette vulgariré est anormale.”

“La ferme ! Si tu buvais ça, ça finirait de la même façon ! A tous les coups.”

“Oh que non. Bon, en tout cas, l'ascenceur est là !”

Parmi les quatre ascenceurs alignés et en service, la porte de l'un deux, tout à gauche, s'ouvrit et des gens en sortirent rapidement. Après qu'il se soit vidé, les gens qui avaient attendu devant se sont précipités pour y entrer à leur tour.

“Eh ? Ah, pas grave, je prendrai le prochain. Laisse-moi finir ma boisson, d'abord.”

Tout en répondant avec ça, et avec des bruits de déglutis, je profitai pleinement de la forte fragrance du soda, et à l'intérieur de mon corps, la solution sucrée—

“Ahhh ! Il est parti ! Bois plus vite je te prie !!”

“Je viens de dire que j'irai dans le prochain ! Je bois, là !!”

“Oh non…. Si tu ne te dépêches pas, ça va fermer !!”

“Aucun parc d'attraction ne ferme aussi tôt, l'après-midi ! Et puis, il y a beaucoup d'ascenseurs, de toute façon.”

La zone en face des ascenseurs avait été rapidement bondée, avec des gens qui se regroupaient devant.

“Je te promtes que j'irai dans le prochain, alors calme-toi et patiente.”

Tout en ignorant le fait qu'elle faisait vibrer en rotation et sonner le téléphone, mes yeux balayèrent les ascenceurs.

Même le petit panneau avec les boutons haut-bas pouvait se faire appuyer dessus avec la plus faible des pressions. La conception faisait en sorte que ce soit facile à utiliser, ce qui sous-entenda la rigueur de la gestion. Quelque chose comme les témoignages de ce centre commercial ornaient le mur côte à côte avec l'ascenseur à gauche.

“Ha, ça dit, ‘Avec une technologie de prévention de catastrophes dernier cri, contrôlée par ordinateur, nous guarantissons votre plus grande sécurité, quoi qu'il arrive dans ce bâtiment.’”

“C'est dernier cri ? Alors, une fois l'année prochaine, la partie ‘dernier-cri’ sera effacée, non ?”

“Tu as remarqué quelque chose de bien rigoureux….. L'année prochaine, ils y mettront la technologie du moment. Bref, avec tout ce décor, l'intérieur est vraiment impressionant, non ?’”

“Ohh… on dirait vraiment qu'il y a eu pas mal de boulot, d'une certaine manière.”

“Pas vrai ? Ah, nous y voilà.”

Au-dessus de l'ascensceur qui m'était le plus proche, le numéro “1” clignota, et tout comme avant, des gens ont soudainement inondé la zone. Et tout comme avant, une fois vide, les gens qui avaient attendu devant se sont entassés à l'intérieur.

Vu l'endroit où je me trouvais, il semblait que je n'aurais aucun problème à monter dans l'ascensceur cette fois. En jetant la canette vide dans une poubelle pas trop loin, je me suis juste faufilé dans la foule pour aller dans l'ascenceur.

Les gens qui étaient arrivés avant moi avaient, a priori, appuyé sur le bouon “7” pour le secteur de l'électroménager, tandis que le chiffre sur le pannel s'éclaira d'une lumière orange. Cela m'avait permis de ne pas galérer à essayer d'atteindre le bouton dans la foule compacte et serrée, qui se poussait. Alors qu'elles atteignaient les limites de leur capacité, les portes de l'ascenceur se fermèrent rapidement et ont commencé à monter. Je pouvais entendre la climatisation, mais comme on pouvait s'y attendre avec toutes ces personnes dans un endroit si étroit, il faisait chaud. Je voulais descendre aussitôt que je le pouvais, mais avant d'atteindre le septième étage, l'ascenceur s'arrêtait pratiquement à chacun des autres étages; je fus bousculé par l'entrée et la sortie des gens, jusqu'enfin arriver à destination.

Les portes s'ouvrirent, et accompagné de quelques autres clients, je sortis.

Il y avait des vêtements d'été, des maillots de bain, et même des promotions alimentaires sur le sol. C'était comme si on entrait dans un monde différent.

Un côté du mur était entièrement recouvert d'une fenêtre, permettant à la lumière du soleil de briller fort à l'intérieur du magasin.

L'incroyable grandeur du secteur électroménager donnait une magnificience digne de celle d'un bureau d'un bâtiment de luxe.

La première chose qui attira mon regard était le coin cuisine. Des produits qui avaient l'air de ne pas pouvoir entrer dans notre petite maison y étaient alignés, comme un énorme frigo qui avait l'air suffisamment gros pour contenir la tête entière d'un cochon, et un cuiseur à riz en forme d'arme qui avait l'air de ne pas seulement cuire du riz. Il y avait des petits panneaux publicitaires multicolores, avec des arguments de vente du style, “Nouveau produit!” et “Très populaire!” écrits en gros. Des gens qui n'y trouvaient aucun intérêt, comme moi, ne comprendraient pas ce qu'ils essayaient de transmettre.

La grande et étendue voie qui servait de séparation pour l'étage faisait probablement quarante mètres. Derrière, il y avait des systèmes audios de pointe, et de nombreuses télévisions ACL haute technologie étaient au mur.

“Woah, cet endroit est immense! Cet étage n'est-il pas à lui tout seul plus gros que ce magasin d'élétronique?”

Vu qu'il serait relou qu'elle soit encore bruyante, j'ai continué mon chemin vers le milieu de l'étage des objets à vendre avec la caméra de mon téléphone simplement devant moi. Même s'ils n'étaient que de grands objets d'électroménager, vu de loin, je me demandais si la plupart était au moins accessible, d'un point de vue financier. En un coup d'oeil, les vendeurs qui faisaient de joyeuses annonces, étaient au moins une dizaine.

“Maître! Quelle est cette chose qui ressemble à une bombe?!”

“Ça…..? Quoi? C'est pas une marmite? En tout cas, son design ressemble bien à une grosse bombe.”

Conscient du fait que ça ressemblait clairement à une arme, il était d'un solide vert émeraude, avec un design fait de bosses. S'il n'y avait pas sur le côté le mètre qui indiquait l'eau qui restait, ça aurait totalement l'air d'un objet dangereux.

“C'est tellement cool……! Ah, Maître, vous avez bien dit vouloir de l'eau chaude, non!?”

“Ça, c'était quand je mangeais des nouilles, et c'était trop emmerdant d'aller en bas, nan? J'ai pas besoin de quelque chose d'aussi robuste…… Et puis, si je dois aller en bas juste pour de l'eau, ça sera tout aussi chiant.”

“Eh~ pourquoi pas? Quand tu reçois des invités, ça deviendra sûrement un sujet de— Désolée, j'en ai trop dit….”

Elle fit un visage humble comme si elle avait accidentellement mentionné la mort de mes parents, et s'est soudainement tue.

“Eh, qu'est-ce qu'il y a, tu peux arrêter?”

“Pardon, c'était vraiment une remarque maladroite… Je ferai plus attention.”

“Arrête! Arrête ça! Bon et sinon, c'est quoi ça! C'est un super design!”

Alors que j'avais voulu changer rapidement de sujet pour parler d'une cuisinière qui était exposée plus loin dans l'allée, et sans surprise, c'était d'un fabriquant dont je n'avais jamais entendu parler. D'ailleurs, il y avait un papier de collé dessus, avec “En solde!” écrit en gras, avec le prix inscrit, qui représentait un tiers du prix de départ.

“Non, sérieux! C'est simple, mais c'est super. Est-ce que je devrais l'acheter et rentrer?!”

“Peu importe quel angle tu prends, celui-là n'est-il pas inutile?! Cette bombe de tout à l'heure était bien meilleure! ….Mais j'y pense, maître, qu'êtez-vous venu acheter ici?!”

“Ohh, c'est vrai, une souris. Dépêchons-nous et achetons en une pour qu'on puisse rentrer.”

“…..Maître?”

Tout en ressentant des vibrements bourdonnants dans ma main, je sentis l'atmosphère d'épaissir.

“Oui, je sais! Le parc d'attractions! Je l'ai pas oublié! Hum, l'électronique PC, c'est.…”

En balayant du regard mes environs, je regardai les panneaux qui pendaient depuis le plafond, qui indiquaient différentes sections du coin électroménager. Cependant, peut-être était-ce parce qu'il avait été divisé minutieusement dans des sous-parties que je n'arrivais pas très bien à le trouver.

“L'électronique PC, L'élec–……!”

Probablement parce que je m'étais étourdi à force de tourner sur moi-même tout en regardant en haut que j'ai fini par bousculer une vendeuse. Je bousculais des gens beaucoup trop souvent aujourd'hui; ce n'était vraiment pas bon.

“Pardon…..! Ah, euh, um….. Pourriez-vous me dire où se trouve la section de l'électronique pour PC?”

En enlevant mes écouteurs d'une oreille, j'essayai de parler. Comme il s'agissait d'une vendeuse, j'avais fini par parler en m'excusant. Lorsque je regardai attentivement son visage, j'ai vu qu'elle était une personne assez belle. Elle avait très certainement un petit copain. Son odeur se dirigea vers moi.

Pendant un bref moment, la vendeuse avait hésité avec un “Umm…” avant de répondre poliement “Ah, ahh! L'électronique PC? Si c'est ce que vous recherchez, alors allez tout droit depuis cette allée, et ce sera à votre droite, tout au fond!”

“Um….. M-Merci beaucoup…..”

Même si j'avais été nerveux à propos de tenir une conversation décente avec quelqu'un d'autre alors que cela faisait un bail depuis la dernière fois, je me suis sentis soulagé en sachant que cela s'était bien passé, et mon buste fut envahi de la satisfaction d'avoir parlé avec une jolie fille. Oui, c'était un bon magasin. Mon humeur et mon rythme de marche tous les deux allégés, je continuai, en triomphe, dans l'allée dont m'avait parlée la vendeuse.

“Ah~ Maître?”

“Hm? Quoi donc?”

Je répondis d'une manière si gaie que même moi, j'avais trouvé ça étrange. Une personne pouvait-elle changer à ce point après avoir discuté avec une fille? La vie était une chose merveilleuse.

“Eh bien… ça..….”

Aussitôt qu'elle dit ça, quelque chose comme le bruit grouillant des sons environnants est soudainement rentré dans mes écouteurs.

“Hm? C'est quoi ça-….”

Alors que j'allais demander ce que c'était, j'entendis d'un coup une voix sinistre et masculine marmonner, “Aah…. Pardonnn…. Uhm…. Pourriez-vous, euh… m-me dire où se trouve la section de l'électronique p-pour PC…?”

Juste après, j'entendis une voix claire et féminine parler, “Umm…” d'une manière très clairement embarrassée.

Et ainsi, le son s'interrompit.

“Voilà comment vous avez parlé, Maître. Souhaitez-vous l'écouter une seconde fois??”

Il était évident que ceci était le résultat de ne converser qu'avec de mystérieux logiciels durant ces deux dernières années.

Alors que j'avais la sensation que quelque chose s'apparantant à des pierres froides étaient posées dans mon estomac, je ressentis le besoin de crier à pleins poumons.

“Eh bien, je suis déjà habituée à votre manière de parler, mais pour les gens normaux, je pense que cela serait plus difficile.”

“Rentrons… Rentrons chez nous…..”

“Non!! On est toujours pas allés au parc d'attraction!!”

“Non mais c'est bon, là… J'ai déjà l'impression d'avoir vécu des sensations fortes…”

On aurait dit que des larmes allaient tomber si je baissais ma tête, alors je me suis mis à marcher avec la tête droite. Jamais, de toute ma vie, je ne reviendrai dans ce magasin.

“C'est quoi le problème~? Si tu veux parler à quelqu'un, alors je serai ravie de réécouter ça! Quand tu veux!”

“Alors quand on reviendra, je m'entretiendrai avec toi sur ma vie…. Que j'ai envie d'achever….”

“Hehehe~ Faites-moi confiance! Alors rassurez-vous, Maître! Ah, regarde, regarde! On est presque arrivés au coin de l'électronique pour PC!!”

Le temps que je remarque, à droite de l'allée, se trouvaient des casques fait pour parler en ligne, ainsi que des webcams d'exposées. C'était probablement un espace conçu pour mettre en valeur les vidéos en direct, qui étaient populaires ces derniers temps. C'était débile. Si seulement l'Humanité n'avait plus besoin de voix…

De là, je tournai à droite vers la prochaine allée, pour voir le portable ultra-fin dernier cri, ainsi que le PC à haute-spécificitées fait pour les jeux en ligne—toute cette machinerie scintillante qui habituellement me ravierait.

Cependant, à ce moment-là, je voulais juste avoir la souris et le clavier aussi rapidement que possible, monter sur ce truc qui va en haut et en bas, faire les montagnes russes, également, et rentrer à la maison aussi vite que je le pourrais.

“On se dépêche, on les achète, et on rentre….”

“Maître!?”

“Je sais je sais,…. Ughh….”

Tandis que je titubais vers l'endroit où se trouvaient les souris et les claviers, il y avait des panneaux publicitaires ornés partout qui disaient des trucs du style “Avec une méthode simplissime, vous aussi, utilisez internet!” “Connectez votre PC avec votre smartphone et discutez via une webcam!” Toutefois, pour être franc, mes yeux étaient déjà fatigués.

En m'échappant de cette prestigieuse allée, j'arrivai à la section qui contenait les souris et les claviers que je cherchais.

Avec ceux non seulement sans fil, mais aussi avec une boule de commande, il y avait une grande diversité parmi les derniers modèles sortis.

“Il y a vraiment beaucoup de modèles différents, on dirait. En toute honnêté, n'importe lequel me convient, mais j'en préfèrerais un qui ne se casse pas facilement….”

——Ce fut soudain.

Ce fut vraiment soudain. Même si je portais des écouteurs, le son d'explosion qui survint à travers l'étage avait été assez fort pour se faire entendre.

C'était sec et irréaliste, mais j'ai reconnu sa nature.

À ce moment, je pus entendre le bruit de cris des gens.

Et peu après, mon coeur battait violemment.

Dès que j'ai enlevé un de mes écouteurs, la réalité s'est dramatiquement accrue; des hurlements ainsi que des conversations ont dominé l'étage.

“Mais qu'est-ce que——?!”

Avec aussi de peu de communication, je ne compris la situation. A l'instant où je me suis prudemment enfui vers la large allée, le son de quelque chose de métallique s'effondrant sur le sol raisonna dans l'étage.

Je jetai un regard vers le hall d'ascenceur, et le passage que je venais juste d'emprunter était bloqué par un mur métallique blanc.

C'était une obturation qui était apparue afin d'empêcher l'accès aux ascenseurs. Ce n'était pas semblable à des présentoirs, mais plutôt à une solide paroi sans aucun trou, ni espace vide.

Lorsque je me retournai pour voir l'allée alors divisée, juste en face des obturateurs, je compris enfin l'origine de l'explosion. Au début, je n'avais pas pensé que ça puisse arriver, mais lorsque je réalisai que c'était bien le cas, la couleur de mon visage s'estompa à une vitesse déconcertante.

La première explosion et la cause de mon cri était probablement “ça”.

La vendeuse qui m'avait aidé plus tôt était allongée là.

Depuis ces cuisses en pleine santé sur le sol blanc, des flaques rouges de sang s'en progageait, petit à petit. Sur un visage tordu de douleur, pas un seul fragment de l'ancien sourire rayonnant était resté.

Là, se tenait alors un homme à la carrure forte. Il avait une barbe non rasée, et portait une tenue de camouflague, comme celle d'un film parlant des forces militaires spéciales.

Dans sa main se trouvait un pistolet, et pendait à sa hanche une réelle grenade à main, qui dégageait une prestance totalement différente de la marmite de tout à l'heure. Cependant, il n'y avait fait aucunement attention, et se tenait debout avec une posture imperturbable. Autour de lui se trouvaient plusieurs hommes vêtis d'une façon similaire. L'homme à la barbe non rasée donnait l'impression d'être au centre, et tous ont pointé leurs armes vers les clients de chaque allée. Les cris des acheteurs raisonnèrent depuis les plus petites allées que je ne pouvais pas voir, accompagnés des instructions exagérement autoriataires données pour les maîtriser. Les vendeurs avaient l'air d'avoir aussi peu l'intention de résister que les clients. Très certainement, les hommes présents avaient d'autres complices autre part.

La première personne à avoir entendu le son d'explosion et du pistolet.

Or peut-être était-elle la personne qui l'avait vu, directement.

En tout cas, en prenant en compte ceux qui avaient essayé de s'échapper, tout le monde était réuni à un seul et même endroit, et ceci, à une rapidité alarmante.

Cet étage en totalité avait été mis sous contrôle par ce groupe de personnes, très vite.

“…Bon, y'a tout le monde ?”

“Ouais. Y compris les clients, y'a tous les gens de ce côté de l'étage.”

“Bien. Ah~…. Vous étiez en train de faire du shopping un jour ferié avec tant de joie, c'est vraiment dommage. Pauvres de vous.”

Déclara l'homme barbu avec un phrasé imprudent, tout en nous crachant dessus, qui étions à ses pieds.

Plusieurs dizaines de personnes avaient été rassemblées dans l'espace des télévisions, tout au fond de la section d'électroménager du septième étage. Tout le monde avait les mains derrière leurs dos, liées par quelque chose qui semblait être du ruban adhésif résistant, et assis par terre.

La fenêtre qui avait jusqu'alors laissé rentrer les rayons lumineux du soleil, était maintenant couverte par un volet blanc, qui serait normalement fermé après la fermeture du magasin. Le faible son des sirènes des voitures de police pouvait légèrement se faire entendre depuis l'extérieur, et de l'autre côté des obturateurs qui divisaient l'étage, il y avaient des voix, qui semblaient être des négociations de la police.

Face à nous se tenaient neuf hommes qui avaient l'air d'être l'incarnation du terme “terroristes”. Trois d'entre eux ont pointé leurs pistolets vers nous, trois étaient près des murs blancs de fer, et deux, qui avaient l'air d'être des leaders, étaient presque blottis contre l'homme barbu de tout à l'heure et avaient engagé la conversation.

“Treize heures. C'est l'heure.”

“Pigé.”

Accompagné de son camarade, qui avait regardé sa montre tout en lui parlant, l'homme barbu sortit un téléphone. Il commença à lui parler comme si de rien était, presque comme s'il commendait tout simplement une pizza.

À ce moment-là, la voix ne vint pas de la bouche de l'homme se tenant devant nous, mais à grand volume depuis les haut-parleurs, initialement prévus pour faire des annonces dans tout le bâtiment.

“Ah~ un deux, un deux. Oh, vous m'entendez ? À vous, la police, ça a été dur. Je ne dirai ça qu'une seule fois, donc ouvrez grand les oreilles.”

Dès que sa voix parvint, les voix qui hurlaient des négociations depuis l'autre côté de l'obstructeur s'interrompirent.

Lorsque l'homme fit une pause pour reprendre son souflle, seule la si faible sirère pouvait se faire entendre.

“Comme vous pouvez déjà le voir, nous avons mis sous contrôle cet étage. Les dizaines d'otages sont, eh bien, saines et sauves. Pour l'intant. Nous n'avons qu'une seule requête. En trente minutes, je veux que vous prépariez un millard de yen(1).”

En se fichant de la réaction de ceux autour de lui, et presque en disant quelque chose d'évident, l'homme continua, de son ton indifférent :

“Dans un laps d'une demi-heure, apportez l'argent sur le toit de ce bâtiment. Nous avons quelqu'un qui attendra pour recevoir l'argent, que vous déposerez depuis un hélicoptère. Des choses comme de faux billets ou des transmetteurs sont inutiles, donc ne perdez pas votre temps à vouloir essayer. D'ailleurs, eh bien, même si je suis sûr que c'est déjà clair, dans le cas où vous ne pouvez pas préparer l'argent ou privilégiez le sauvetage des otages d'abord, je tuerai chaque personne présente ici.”

Les personnes retenues en otage commencèrent à réagir de plus en plus bruyamment, et furent rapidement réduits au silence lorsqu'ils furent visés, une nouvelle fois, par les armes de trois hommes. Les voix sanglotantes furent réduites à des pleurnichements silencieux. . “……Et voilà, c'est tout. Vous avez intérêt à faire comme convenu. Si vous brisez ne serait-ce qu'une seule des conditions que je viens de mentionner…… Ah~ , bon, je suis certain que vous comprenez. Bon, eh bien, au revoir.”

D'un point de vue tiers, l'homme avait l'air de simplement parler à un pote. Tout en soupirant comme s'il avait fait affaire à quelque chose de trivial et d'embâtant, il s'assit sur un banc près de lui.

Honnêtement, quelles avaient été les chances que je devienne l'otage d'un terroriste ?

J'avais dû être le seul à soudainement vivre quelque chose de ce genre après être sorti de chez moi pour la première fois depuis deux ans.

J'étais vraiment choqué de mon infortune. Pouvons-nous appeler ça un simple jour de malchance ?

“Ah~ C'est tellement chiant d'attendre. Aurais-je dû ne donner que quinze minutes plutôt ?”

L'homme avait croisé ses jambes et jouait avec son téléphone d'une manière si relaxée et insouciante qu'on ne penserait pas qu'il était un coupable qui venait juste de commettre un sérieux crime.

L'homme se tenant à ses côtés, qui avait l'air d'être un proche associé à lui, le calmait d'une manière inoffensive, en disant “Encore un peu de patience….”

Ces hommes se comportaient comme s'ils avaient déjà fini un crime parfait.… Qu'avaient-ils prévu de faire après ça ? Se faire récupérer par un hélicoptère, pour fuir ? Mais même en faisant de cette manière, il était évident qu'ils seraient suivis à la trace et attrapés d'un seul coup. Ils avaient un autre complice pour recevoir l'argent, Et il devait ne pas y avoir qu’un seul complice qui contrôlait les murs blancs et le système d’annonces sonores. Quel genre de technologie de pointe de “sécurité garantie ” était-ce ? Ça avait complètement foiré ! Au lieu, et à l’opposé extrême du but de la fabrication de cette technologie, ce genre de système avait été avantageant pour eux. En ayant l’entièreté des systèmes de sécurité totalement contrôlés par un ordinateur signifiait que si on pouvait prendre le contrôle des ordinateurs, on pouvait manipuler à notre guise le bâtiment en entier, rien qu'avec la paume de la main.

Même si je n’étais pas très sûr de leurs moyens, s’ils avaient l’air si serein, c’est qu’ils avaient probablement une certaine échappatoire. Vu qu’ils ont pu mener cette incomplète, mais aussi complète situation en si peu de temps, il n’était pas probable qu’ils avaient oublié une route d’échappatoire dans leurs plans.

——Cependant, ils ne semblaient pas avoir l’intention d’attendre calmement.

Le sauvetage des otages ? Ces gens en face de moi n’avaient pas l’air de s’inquiéter ne serait-ce qu’une seconde pour d’innocentes vies.

Nos vies dépendaient donc de leur intérêt.

Quelque chose d’aussi précaire, ça ne serait pas surprenant s’il s’effondrait à tout moment.

Si seulement.

Si seulement il y avait une ouverture, je pourrais renverser la situation.

“—Tch !”

Tout à coup, l’homme barbu maintint le derrière de sa tête, avant de se lever tout en grimaçant de colère.

“…..Hé…..!”

“Hein…..? Guh !”

L’homme qui s’était alors levé s’est rapproché de son complice et l’a frappé de toutes ses forces dans le ventre.

“Tu veux dire quoi par ‘Hein ?’ Sale bâtard, de qui tu frappes la tête, là ! Et ben !? Dis quelque chose !”

Il commença à frapper son camarade qui s’était écroulé sur le sol en agonie.

Dans cette situation incompréhensible, l’endroit est rapidement devenu un tumulte.

Même les hommes qui nous pointaient dessus avec leurs armes étaient, comme on pouvait s’y attendre, incapables de cacher leur agitation.

“Pourquoi, d’un coup ….?”

“Kukuku….”

Au milieu des voix colériques des hommes résonnant dans l’étage, j’entendis soudainement, le ricanement discret d’un garçon assis derrière moi, à gauche.

“Hein….?”

Sous le choc d’avoir entendu ce rire soudain et déplacé, je regardai en direction du garçon.

“…..? Ah, non, pardon pardon, c’était juste trop drôle, heh.”

Par rapport à l’âge, il avait l’air d’être un peu plus jeune que moi. Un jeune avec de grands yeux ressemblant à ceux d’un chat, des cheveux courts et fins châtains, et portant une légère parka de couleur grise.

“Drôle ? Qu’est-ce qui est…..?”

“Hein ? Ben, beaucoup de trucs. Tiens, d’ailleurs, tu—Tu fais des ‘yeux’ intéressants depuis tout à l’heure, un peu du style …. ‘Je dois faire quelque chose~ Mais je n’en ai pas l’opportunité~’”

Même là, les hurlements ont continué. Y compris les terroristes et les otages, les tensions de tout le monde étaient à leur point culminant, et pourtant, seul ce garçon avait une atmosphère relâchée planant autour de lui, comme s’il était un spectateur.

“Comment tu…..?”

En parlant à voix basse, cela ne pouvait sûrement pas être entendu au milieu du grabuge que faisaient les cris. Le garçon aux yeux de chat continua.

“Eh bien, juste d’une certaine manière, ou d’une autre. Mais, sérieusement, qu’en est-il ?……Tu as un plan, ou un truc du genre ?”

“……Si mes mains pouvaient être libres pour juste trente secondes, je pourrais rendre ces gars-là muets.”

“Ohh, c’est génial. Bon, tu n’as pas l’air de raconter des salades. Quelle est la probabilité que tu réussisses ?”

“……Désolé de le dire, mais elle est de…… 100 pourcent.”

En entendant ça, il recommença à ricaner.

“C’est pas grave si tu me crois pas. Et puis, ce n’est pas comme si je vais pouvoir libérer mes mains tout seul.”

“Non, pardon, pardon ! Ce n’est pas que je ne te crois pas, c’est juste que tu m’as l’air vraiment sûr de toi. Je vois, je vois.”

Même après avoir dit ça, son visage m’avait toujours plus l’air de trouver la chose incroyablement amusante que de croire en moi. En ignorant le fait qu’il avait dû perdre la tête à rire de ce genre de situation, je ressentis un soulagement étrange de ses mots.

“Umm, c’est qu’une supposition, mais je pense que ces gars-là vont annoncer quelque chose une nouvelle fois dans peu de temps. Quand ils le feront, une opportunité se présentera sûrement, et ce sera à ton tour de jouer. Bonne chance.”

“Quoi ? Et ça veut dire quoi au juste ? J’ai déjà dit que je ne peux pas me libérer de ça, en premier lieu……”

“Ahh~ Ça commence à m’emmerder. Hé, je vais l’annoncer une dernière fois. Connecte-moi à la radiodiffusion.”

“O-Oui, m’sieur !”

Sans tenir compte du fait qu’il avait frappé son camarade (qui continua à nier sporadiquement, “C’est pas moi qui l’ai fait !”) couvert de bleus, l’homme à la barbe, évidemment encore en colère, à en juger la veine qui était apparue sur son front, cria l’ordre à un autre de ses complices.

Bien que même pas dix minutes se soient écoulées depuis la dernière diffusion, on aurait dit que la seconde allait bientôt débuter.

Que ça avait été ou non une coïncidence, le garçon qui avait prédit cette situation avait l’air de s’amuser devant cette scène qui se déroulait sous nos yeux.

Très certainement, tout s’était déroulé comme il l’avait dit. Cependant, une opportunité allait-elle réellement se présenter dans une situation pareille ? Le problème, c’est que même si une se présente, elle serait inutile si je ne peux pas libérer mes mains.

En entendant quelque chose de la part de son complice, l’homme ressortit son téléphone et commença la radiodiffusion une fois encore.

“Ah~….Vous m’entendez ? J’ai décidé de réduire de dix minutes le temps de préparation de l’argent. Ça veut dire qu’il ne reste plus que dix minutes. Si vous voulez vous plaindre de ne pas avoir assez de temps, je tuerai la moitié des otages, là, tout de suite. Compris ?”

Une fois encore, les otages recommencèrent à chuchoter, et de petits cris s’élevèrent. Même les terroristes qui avaient immédiatement fait taire le vacarme de tout à l’heure ont eu l’air perdus, comme si ce changement soudain d’évènements avait l’air différent de ce qui était prévu au départ.

“Et je vais dire ça maintenant… Nous partirons en hélicoptère après avoir eu l’argent. Vous avez intérêt à pas nous suivre. L’hélicoptère est rempli d’explosifs. Si on les relache, ils vont probablement éradiquer les rues. Si je sens la moindre trace de quelqu’un qui nous suit, je lâcherai automatiquement ces bombes.”

Nous pouvions entendre l’agitation de la police derrière les obturations. Bien sûr qu’ils étaient agités ; après tout, tous les gens dans la rue venaient d’être pris en otage, également.

Leur plan était méticuleux, sans parler de la taille de leur groupe qui avait un rôle très important dedans. Ils étaient prêts à faire des habitants de la ville leurs otages afin de convenablement prendre leur propre fuite. Vu à quel point ils étaient restreints par la force des menaces, sans parler du peu de temps qu'il leur restait, cela semblait peu probable que la police allait pouvoir maîtriser la situation.

“Mais à quoi ils pensent, bon sang …..?”

Si les bombes étaient relâchées depuis ici, alors ma maison serait dans leur champ d'atterrissage. Si, à tout hasard, ma mère et ma petite soeur étaient à la maison, là, alors il était sûr et certain qu'elles seraient prises dans l'explosion.

“Bordel…. Ça va trop loin…..”

Je commençais à perdre le contrôle face à ma colère grandissante.

Cependant, comme s'il l'avait enticipé, le garçon aux yeux de chat me dit,

“C'est pas grave. Y'a encore du temps, alors ça ira.”

Je n'arrivais plus à supporter son attitude insouciante.

“….C'est pas l'heure de déconner! Ma famille pourrait mourir, là !!”

Avant même que je n'aie pu m'arrêter, j'avais fini par crier. Ma voix rendit muet l'étage entier, et bien sûr, même les hommes armés avaient l'air choqués.

Le garçon aux yeux de chat avait fait une tête qui avait l'air de dire, “Seigneur……”, mais ne semblait pas très étonné.

Me regardant avec un regard perçant, l'homme barbu marcha vers moi.

Il s'est arrêté juste en face de moi, s'est accroupi, et rapprocha son visage du mien.

“Oh, c'est quoi ton problème, mon gars ? T'es bruyant….”

Au moment où j'entendis sa voix de près, les réalisations de ses actes de violences me frappèrent, une après l'autre.

Mon corps fut tout à coup frappé par un sentiment de peur, et commença à trembler.

“Hé-oh, tu trembles. Il est arrivé quoi à ta conficance, là !?”

Tout en souriant, il me tint par les cheveux.

“Quel avorton… Tu sors pas souvent, hein!? J'suis sûr que tout le monde s'en foutrait qu'un déchet comme toi meurt, pas vrai? C'est pas vrai? Hé!”

En ricanant, il adressa le commentaire à ses autres compagnons.

Leurs voix fortes me faisaient vraiment mal aux oreilles.

——C'est pourquoi j'étais rassuré de ne les avoir écouté que “d'une seule oreille”.

“….ours….”

“Ha ? T'as dit quoi ? C'était tellement bas que je pouvais même pas t'entendre !”

Je l'ai regardé dans les yeux et ai dit clairement.

“Des bâtards de votre genre devraient juste pourrir en taule pour le restant de leurs jours !”

“Comme je le pensais… tu es vraiment intéressant ! Excellent.”

A l'instant où j'entendis ceci, l'énorme TV qui était alors sur le mur derrière l'homme est venue s'écraser contre le sol. Et vu que c'était si soudain, l'attention de tout le monde se dirigea en cette direction.

Immédiatement après, les immenses haut-parleurs qui étaient alignés juste en dessous de la TV ont commencé à tomber, un par un, sans que rien ni personne ne les touche.

“Hé ! Il se passe quoi, là …..!?”

L'homme barbu m'a laissé tomber par terre, et s'est dirigé vers là où les équipements chutaient tout en pointant son arme.

“Qui est là——!?”

Cette fois, avant même qu'il ait pu finir de parler, le présentoir qui se trouvait près de lui s'écroula, tout en faisant tomber plusieurs produits sur lui.

“Uoooo !?”

Juste derrière l'endroit où était tombé l'étagère de présentation, et comme si c'était pour piéger l'homme barbu, je vis l'allée d'électronique PC où j'avais été un peu plus tôt.

Même si je n'avais pas compris ce qu'il se passait, ça devait être sans aucun doute cette “opportunité.” Un instant plus tard, l'adhésif liant mes mains s'enleva.

“Et voilà. Je suis impatient de voir ta performance~”

Lorsque je regardai à côté de moi, le garçon aux yeux de chat souriait tout en secouant ses mains, qui auraient dû être attachées.

Mon coeur battait la chamade. Et même beaucoup plus fort, et beaucoup plus clairement que quand la sirène avait retenti ce matin.

Je me poussai hors du sol en un seul mouvement rapide.

Les hommes armés de pistolets étaient encore en panique, incapables de bien comprendre la situation.

Même moi, je ne savais pas ce que j'étais en train de faire.

——Mais je savais que c'était quelque chose que je devais faire.

Je sautai du présentoir qui piégeait l'homme barbu, ce qui le piégea encore plus, et courus vers l'allée de l'électronique pour PC.

Naturellement, les autres hommes ont réagit à ça, et ont braqué leurs pistolets dans ma direction.

J'entendis les otages crier, et hurler, “Attention !”

Cependant, il était déjà trop tard; la mission allait être une réussite.

Avant de faire un bon en avant, je sortis mon téléphone de ma poche, et je l'appelai, "elle" pour la première fois depuis des lustres.

“Je compte sur toi…. Ene !”

“Vous avez intérêt de m'emmener au parc d'attraction après ça !”

Jinzou Enemy chapter novel illustration .{card}

J'entendis la familière et joyeuse voix d'une fille à travers mon écouteur droit.

Tout en prenant le cable utilisé pour connecter les téléphones aux PC pour la fonction caméra, je le débranchai et le connectai à mon propre téléphone. Lorsque je le fis, je vis une silhouette familière traverser à toute vitesse tous les écrans d'affichage.

Et en même temps, un impact que je n'avais jamais ressenti avant, me frappa sur le côté.

J'avais eu l'impression que mon corps avait été frappé par un marteau.

Après cela, je fus complètement aveuglé.

Je sentis toutes mes forces rapidement partir de mon corps tout entier.

Tandis que je perdais à toute vitesse connaissance, je pus entendre le son des volets qui s’ouvraient.

La chaleur de la lumière du soleil enveloppa mon corps.

C’était comme quand je faisais la sieste dans la salle de classe, sur ma chaise près de la fenêtre, et que “cette voix” m’adresserait alors la parole.

……Combien de temps ai-je dormi ? Lorsque j’ouvris mes yeux, j’étais allongé sur un lit, dans une pièce remplie de livres. Je regardai à côté de mon lit et vis une bassine d’eau ainsi qu’une serviette. Est-ce que quelqu’un s’était occupé de moi ?

Toujours étourdi, je sentis ma poche intérieure, située sur mon buste, mais je n’arrivais pas à trouver mon téléphone.

Même lorsque j’avais fouillé autour du lit, il n’était nulle part.

—— ce moment-là, quand j'étais un otage….

À travers l’écouteur droit que j’avais encore, Ene m’avait parlé avec insistance.

Honnêtement, elle avait été bien plus irritante que cet homme à barbe.

D’abord, lorsque nous avons été capturés, elle continuait à m’encourager bizarrement, comme “Uwawa….Rassurez-vous, Maître ! Je suis sûre qu’on va très bientôt avoir de l’aide !” Et ensuite, lorsque j’avais été menacé par l’homme barbu, j’avais vu sa personnalité se tourner à 180 degrés quand elle a complètement craqué, “Je peux tuer ce gars !? Je peux !? Maître !!”

Déjà, vu que le bâtiment lui-même était contrôlé par ordinateurs, même si un hacker de haut-niveau avait pris le contrôle de la salle de contrôle, il était évident qu’ils n’avaient aucune chance tant que j’y envoyais Ene.

Mais toutefois, dans cette situation où la caméra du téléphone était inutilisable et la communication entre nous était impossible, j’avais été assez surpris qu’elle fut capable de comprendre toute seule ce qu’il se passait, et tout régler dans cette toute petite fenêtre d’opportunité que nous avions. J’avais été convaincu qu’elle était complètement malade, mais qu’elle pouvait aussi avoir, étonnamment, autant la tête froide.

Bon, dans tous les cas, j’avais l’impression que c’était aussi grâce à Ene que j’étais encore en vie….

Je n’en avais pas vraiment l’envie, mais je devais la remercier comme il se doit….. Finalement, je n’ai pas pu l’emmener au parc d’attraction non plus, après tout….

Mais vu que je n’arrivais pas à trouver mon téléphone, là, ça voulait dire que je l’ai laissé au parc d’attraction..?Eh bien, si c’était elle, elle serait probablement capable de revenir d’une manière ou d’une autre, de toute façon….

Mais plus important que ça, vu que j’avais maintenant tout ce temps pour moi-même, je devrais en profiter à fond.

Aujourd’hui, je vais dormir à ma guise—

“…..En vrai, je suis où, là !?”

J’ai bondi hors de mon lit et ai regardé mes environs.

“Hii !”

Entendant un bruit sourd, je balayai mon regard et vis une fille, avec des longs, duveteux cheveux blancs. Avait-elle été la personne qui s’était occupée de moi pendant tout ce temps ? Ma voix forte et soudaine lui avait fait si peur qu’elle en tomba de sa chaise.

“E-Euh… Hum….”

“Ah, ouaaah ! Désolée !”

Pour une raison ou pour une aurtre, elle s’excusa, et se cacha derrière la chaise.

Une fois que je m’étais calmé et que j’avais compris la situation, je réalisai que je ne sentais aucune douleur dans mon corps.

Si je me souvenais bien, j’étais sûr d’avoir été frappé par une balle ….

“Umm…. Tu es—”

“Maître~! Etes-vous enfin réveillé !?”

Au moment où je commençai à parler à la fille, j’entendis une voix familière. Cependant, lorsque la porte de la chambre s’ouvrit, les personnes qui étaient entrés étaient innatendues.

Le garçon aux yeux de chat, et celui que j’avais bousculé près de l’entrée du centre commercial—Sur le moment, j’ai pensé que c’était un gars, mais à bien y regarder, c’était a priori une fille, en fait. Et…. Et ma soeur, Momo, se tenait aussi debout là, tenant mon téléphone devant elle, l’écran face à moi.

“Ohh ! Maître, c’est super que vous ayez autant d’énergie ! Bon, allez, allons tous ensemble au parc d’attractions~!”

Me dit Ene d’une voix enthousiaste à travers les haut-parleurs du téléphone.

“Hein ? …. Momo ? Attends, hein ? Mais à ce moment….. hein ?”

“Imbécile de grand frère ! Pourquoi t’as dû aller aussi loin ?! Et Ene, à propos d’aller aujourd’hui au parc d’attraction pour arranger les évènements d’hier, c’est pas surprenant, mais c’est probablement pas une super idée, là, tout de suite….”

Quand s’était-elle aussi rapprochées ? Ma sœur, Momo, parlait comme si de rien était à Ene.

“Ah, hein…? Non, ça me dérange pas d’aller au parc d’attractions, mais plus important que ça, je—”

“P-a-s-v-r-a-i?! Pas étonnant de la part de Maître Le Gros Dur! Un homme ne devrait jamais retourner sur ses mots ! Allons-y ! Le plus rapidement possible!”

“Hein ? Comment? On parle d’aller au parc d’attraction, là, tout de suite? Allons-y, allons-y !”

“O-On doit vraiment encore sortir ….?”

Le garçon aux yeux de chat s’est penché, et les épaules de la fille aux cheveux blancs frémirent tandis qu’elle restait assise par terre.

“Ah…. Désolé que ça soit devenu aussi bruyant d’un coup. Par chance, il semblerait que la balle ne t’a seulement qu’effleuré, donc on t’a ramené ici pour le moment. Il aurait été problématique qu’autant de grabuge survienne.”

“Hein ? Euhh….”

Les “yeux” de la fille à capuche avaient l’air différents contrairement au moment où je l’ai bousculée.

“Maître ! Vous êtes réveillé, alors hop hop hop ! Si on se dépêche pas, ça va fermer !”

J’étais trop perdu pour essayer de trouver la logique des multiples conversations autour de moi, et j’ai rapidement tout abandonné. J’ai arrêté d’essayer de réfléchir.

“….Oh, et puis zut.”

Alors il semblerait que je n’allais pas du tout pouvoir me reposer, après tout. Ce n’était pas juste.

Je voulais au moins dormir juste un petit moment, mais vu à quel point Ene était devenue bruyante, il était fort probable qu’elle n’allait pas me laisser faire.

Mais pour une raison étrange, je finis par sourire un peu.

——Comme d’habitude, je pouvais entendre les terriblement assourdissants chants des cigales de derrière la fenêtre.

Et à partir de là, notre long, long 15 août…. commença.

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Note : (1) Approximativement 7535 euros.

  • Le numéro des urgences au Japon est le 119, contrairement en France qui est le 15